Il y aura toujours un peu de toi, de tes mots,

Il y aura toujours un peu de toi, de tes mots, tes mots que j'aime tant, qui me transportent tellement. La silhouette de ton existence, l'envie de te voir. J'ai l'impression de recommencer à zero, d'être sûre que c'est toi qu'il me faut, que c'est pour toi que je suis faite et devoir à nouveau laisser faire le temps, chercher à ne plus sentir le manque au fond de ma poirtine, la certitude qu'on se retrouvera, que le destin ne peut pas en être autrement. Je me déteste de ne plus me sentir capable de déplacer des montagnes pour y croire, je me déteste de m'être donnée à la mauvais personne tout ce temps, d'avoir provoquer toutes ces rancoeurs qui tapissent mon coeur et empêchent le moindre sentiment, attachement, de naître. Ce que je déteste le plus c'est la certitude, rationelle, réaliste, terre à terre que plus jamais mes mots, mes promesses, mes sentiments feront décoller tes pieds du sol de la même façon. 

Je te demande pardon, je te demande aussi de me croire quand je te dis que tu comptera toujours différement que n'importe quel autre.