La trouille de la page blanche peut être. Capture d'écran: Kill Bill volume II

Je crois que si j'essaye de ne pas y penser, de ne plus y croire et de ne plus l'aimer, je ne trouverais plus à écrire ni à rire. J'ai l'impression de me laissé aller à une déchéance de larmes. On peut en rire de mon manque de maturité peut-être, ne pas être capable d'exprimer quelque chose de si fort que ça vous fous en l'air les moments de votre vie qui devraient être les plus beaux. Si mon destin est de continuer à me chercher des excuses ou des réponses je crois que je ne suis pas faite pour en avoir un. La moindre demi heure passée seule semble une éternité, devient une torture à n'en plus pouvoir parler, ma gorge se serre et me yeux se gorgent. Je suis dans l'incapacité de penser à autre chose, chaque moment que je vis me raccorde à lui. Tout ce que je ressent de fort et qui pourrait me transporter me ramène loin dans un vide incommensurable. Les pires moments sont ceux où un sentiment de ridicule encore plus fort viens s'emparer de mon ventre et de mon esprit, il les tords dans tout les sens et m'empêche de respirer. Pleur, oui c'est ça pleur tout ce que tu peux tu n'as que ça à faire, que ça à offrir. Je regorge d'amour et ce que je veux sincèrement c'est comprendre pour quoi je ne change pas. Parce que aimer j'en suis capable, vraiment c'est juste une horrible erreur de parcours, juste un soir qui n'aurait pas du exister.  Je crois que je suis perdue vraiment et que je me torture.