Vous savez Jeune fille, ce que je vous dit depuis

Vous savez Jeune fille, ce que je vous dit depuis quelques années est révolu. Non pas que les feuilles du tilleul de l'autre coté de votre fenêtre aient cessées de brunir, l'automne venu. Jeune fille vous conviendrez que la matin et le soir se font toujours froids et que le midi s'adoucit. En effet vous en convenez. Voyez il s'agit là de la nature. Ce que la nature veut n'est sans doute pas perceptible par vous, par vos yeux ou votre coeur. Je voudrais maintenant mademoiselle vous voir regarder les âmes, corps et esprits qui vous entourent. Ne trouvez vous rien d'étrange dans le fait que ce garçon là bas ne pense plus à jouer, ni à embêter la petite blondes aux couettes là bas? Admettons que rien d'inhabituel ne se déroule, comment imaginez vous grandir cet enfant. Que dites vous? Vous ne le voyez pas grandir. Voilà qui est significatif. Parce qu'imaginer un avenir à un enfant ne fait plus partie de ces choses évidentes. Il est aujourd'hui plus aisé d'entrevoir un chapeau de pièces rouillées, non que mendiant soit forcément un mauvais statut.

La nature. N'est il pas évident que cet enfant dans lequel on ne voit rien, qui peut être deviendra un Homme bien (qu'est ce que cette expression d'une laideur insoutenable?), qui peut être sera une forme d'individu perdu entre une forme de déchéance, quelqu'un d'incompris ou quelqu'un d'insatisfait. Cet enfant aura un impact sur cette nature qui nous semble inchangée. N'est il pas évidement que la nature se fou de ce bonhomme de sang et qu'elle parviendra comme en est son rôle à nous donner la vie et à nous la reprendre ? Évolutive mais inchangée parce qu'il est certain mademoiselle que rien ne fait mieux la nature qu'elle même, l'homme s'est abstenu d'adaptation lorsque qu'il a cru en avoir finit avec "l'évolution". Alors regardez bien les feuilles jaunir, la planète n'a que faire de tout cela, elle est nature, et la nature tuera, que ce soit en une explosion qui se révélera peut être une fatalité pour la race humaine, ou simplement en perpétuant ce qu'elle faisait déjà alors que l'homme ne se savait.

Il ne vous reste plus, mademoiselle, qu'à savoir s'il vous importe de laisser vivre la planète, par générosité envers cet enfant, sa progénitures et tout ceux qui suivront.